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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 16:01

LE BAGNE DE LA GUYANE

De 1850 à 1953

 

Carnet Rose du Bagne

 

Le Bagne de là Guyane est né à la fin des galères Royales. La chiourme se sédentarise avec

L’ordonnance du 27 Septembre 1748 et subit le travail alors servile dans les entrepôts maritimes et les arsenaux métropolitains. Le XIXe siècle reprend à son compte les idées

Positivistes et sociales dès l’amendement et de régénération issues des Lumières.

Mais en métropole, toute la question pénale évolue en fonctions des préoccupations sécuritaires de la société de son temps. Les critiques se font de plus en plus aiguës sur les bagnes portuaires ! Elle est l’aboutissement de toute une série de lois et de décrets fixant la transportation Déportation « Lois du 8 Juin 1850 sur la déportation en Algérie et la transportation « décret du 8 Décembre 1851 sur la politique des individus soupçonnés d’affiliation à des sociétés secrètes, « décret du 27 Mars 1852 fixant la Guyane comme lieu de transportation ».L’article 2 de la loi du 30 Mai 1854 spécifie que les condamnés seront employés aux travaux les plus pénibles.» Le condamné doit donc souffrir pour expier. « Et l’article 6 institue le doublage. » 

Cette pratique impose un temps de résidence dans la colonie égal à celui de la condamnation.

« Si celle-ci est inférieur à huit ans » Au-delà la résidence obligatoire devient perpétuelle

De même que les troubles sociaux de la première moitié XIXe siècle émeuvent là bourgeoisie triomphante, la promiscuité des bagnes portuaires, où viennent s’entasser, voleurs, prostituées,

Vagabonds, déclassés, leur fait peur. La répression ne suffit pas à contenir les ardeurs et réclamations d’une classe jugée dangereuse, et hostile en plus d’une concurrence engendrée par le travail forcé. Sur fond de crise économique. Le second Empire de Napoléon met à profit les idées de réforme pénales jusqu’ici développées. Celles favorables à la transportation fond leur chemin avec le désir d’éloigner les criminels d’une manière quasi définitives .Les Bagnes coloniaux sont créés par une loi impériale du 30 Mai 1854 « Cette loi selon les propos de Valérie Porter » Auteur d’un mémoire sur les anarchistes en Guyane « constitue la charte du Bagne pendant plus d’un siècle » .Elle est l’aboutissement de toute une série de lois et décrets fixant la déportation «  Loi du 8 Juin 1850 déportation en Algérie et  transportation . » « Décret du 8 Décembre 1851 sur la transportation politique des individus soupçonnés affiliation à des sociétés secrètes « Décret du 27 Mars 1852 fixant là Guyane comme lieu de transportation. »L’article 2 de la loi du 30 mai 1854 spécifie que les « condamnés seront employés aux travaux les plus pénibles » Le condamné, doit donc souffrir

Pour expier. Et l’article 6 institue le doublage. Cette pratique impose un temps de résidence dans la colonie égale à celui de la condamnation si celle-ci est inférieure à 8 ans. Au-delà, la résidence obligatoire devient perpétuelle.

De même que les troubles sociaux de la première moitié du X1Xe siècle émeuvent là Bourgeoisie triomphante, la promiscuité des bagnes portuaires où viennent s’entasser, voleurs,

Déclassés et vagabonds fait peur. La répression ne suffit pas à contenir les ardeurs et les réclamations d’une classe jugée « dangereuse » et de plus en plus hostile à une concurrence par le travail forcé. Sur fond de crise économique, le second Empire de Napoléon le petit met à profit les idées de réformes pénales jusqu’ici développées. Celles favorables à la transportation font leur chemin et le désir d’éloigner le criminel d’une manière quasi-définitive apparaît désormais clairement.

 

Les bagnes coloniaux sont créés par la loi impériale du 30 mai 1854 « Cette loi- selon le propos de Valérie Portet, auteur d’un mémoire sur les anarchistes en Guyane- constitue la charte du bagne pendant plus d’un siècle ».

Elle est l’aboutissement de toute une série de lois et décrets fixant la déportation (loi du 8 juin 1850 sur la déportation en Algérie) et la transportation (décret du 8 décembre 1851 sur la transportation politique des individus soupçonnés d’affiliation à des sociétés secrètes, (décret du27 mars 1852 fixant la Guyane comme lieu de transportation).L’article 2 de la loi du 30 mai 1854 spécifie que « les condamnés seront employés aux travaux les plus pénibles ». Le condamné doit donc souffrir pour expier. Et l’article 6 institue le doublage. Cette pratique impose un temps de résidence dans la colonie égale à celui de la condamnation si celle-ci est inférieure à huit ans. Au-delà, la résidence obligatoire devient perpétuelle. 

 

Les bagnes de Guyane ouverts en réalité dès 1852, remplacent en fait et d’une manière progressive ceux portuaires de Rochefort, de Toulon et de Brest. Mais ferment momentanément de 1869à 1887 pour cause de trop forte mortalité. La colonie pénitentiaire de

Nouvelle Calédonie, ouverte en 1867, fait office de principale prison hors métropole. Elle ferme à son tour la porte de ses cellules en1897 mais, là, pour cause de trop faible mortalité

Les derniers forçats ne partent de Guyane qu’en 1953 et de 1852 à cette date, ce sont environ

52.000 transportés qui subissent « L’enfer vert de la colonie pénitentiaire ».

Durant près d’un siècle, essentiellement sous la troisième République l’Etat Français se débarrassent des classes dangereuses en, les expédiant en Nouvelle Calédonie puis en Guyane

Dans 90% des cas les bagnards mourraient de maladie ou de mauvais traitements

 

Alexandre Marius Jacob « Archive du Blog » Carnet rose : le bagne

 

Deux ouvrages édités récemment en Juin 2008 décortiquent l’histoire du bagne.

 

 

ARBEIT MACHT FREI EN GUYANE.

BARRICADA Fanzine de contre culture antifasciste et libertaire

Deux ouvrages récemment édités décortiquent l’histoire du bagne. « n°16, juin 2008 »

Retour sur la face sombre de l’état Français

 

Durant près d’un siècle, essentiellement sous là Troisième République, l’état Français se débarrassa   de ses « classes dangereuses »en les expédiant en Nouvelle Calédonie puis en Guyane dans 90%des cas les bagnards mourraient d’épuisement, de maladie ou de mauvais traitements.

Retour sur une certaine expérience coloniale « Balayer devant sa porte »:

Le bagne préfigure bien comme a pu l’écrire Alain Sergent dans sa biographie d’Alexandre Marius Jacob, que sont des camps de concentrations nationaux socialistes et des Goulags

Staliniens. Effets positifs de la colonisation ! Là France du second Empire, puis là Gueuse

Envoient au plus loin de la métropole plus de 100.000 victimes de la guerre sociale le terme employer « crever » par le Docteur Rousseau, Médecin aux Iles du salut de 1920 à1922,   dans la préface « Bagne de Mireille Maroger » Avocate en 1937.  

« Les plus farouches théoriciens de l’élimination peuvent être satisfaits. Les transportés, les condamnés ou les relégués, vivent en moyenne cinq ans en Guyane, pas plus ». Là Guyane n’est pas dans l’histoire le seul lieu d’expiation des prisonniers Français : Madagascar et là Nouvelle Calédonie, entre autre pour extraire le Nickel, le chrome, le Cobalt et le manganèse, c’est mines à ciel ouvert ont également servi de prison à ciel ouvert et accessoirement de cimetière. Mais en 1852 Une loi est votée organisant la fermeture des Bagnes portuaires c’est là Guyane colonie Française d’Amérique du Sud qui accueille la majorité, soit 52.000 transportés et 15.600 relégués. Car, en métropole, la question pénale évolue avec la préoccupation de la société de cette époque. La loi du 27 Mai1885, vient alors calmer une France qui à peur « Peur du crime et des criminels, l’insécurité est à la mode »

(Jean-Marc Berlière. Le crime de Soleil land, p15et 19) Ainsi aux condamnés aux travaux forcés viennent s’ajouter les multirécidivistes de la petite et moyenne délinquance qui sont des relégués. « Digression : » Autre temps même lieux, Là France de Sarkozy de Nagy Bosco réinvente la crainte des classes dangereuses et actives à une politique de plus en plus répressive. Sous les hypocrites concepts positivistes de l’amendement et de la régénération,

L’institution pénitentiaire, que crée la loi impériale du 30 mai 1854, entend bien d’éloigner

Définitivement hors métropole tous ces exclus d’une époque que d’aucuns ont. Là France aurait bien aimé faire de là Guyane une nouvelle Australie. Faire comme l’Angleterre y envoyer, ses sardines, ses griveleurs, et ses assassins et les sans-le-sou récalcitrants « RATE » 

 

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