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VOLE À NÎMES PAR JACOB CHEZ LEON EUSTACHE UN CONSEILLER FINANCIER

 

Quand à Jacob personne ne peut donner un signalement précis, l'embarras chez les policiers Est très profond, grimé, déguisé, il échappe à leurs recherches. Il a été vu à plusieurs endroits différents et à chaque endroit un homme différent. Acteur accompli, il flâne dans les rues pour repérer les Villa où Pavillon à visiter. Les rues de Nîmes sont au début de Janvier 1901 à la tombée de la nuit deviennes noires et plus désertes, les passants sont rares, ce vieillard qui porte une hotte chargée de légumes, qui avance d'un pas lent, n'est autre que Jacob. Il s'engage dans des détales de passages et de carrefours qui environnent l'Hôtel de Ville, fait halte devant une gentilhommière entourée de massifs. C'est l'habitation de Léon Eustache un conseiller financier bien connu des gens de Banques. Son existence se déroule dans l'opulence et n'a aucun souci du lendemain, deux fois mariés deux fois veufs, pas d'enfants, la soixantaine passée, il fait une place confortable à une jeune femme d'une trentaine d'années, dans le quartier ont l'appelle (l'inconnue) Ce 13 janvier est pour Eustache un jour mémorable, il reçoit là Rosette d'officier d'Académie sa satisfaction n'a d'égale que de vanité, pourquoi cette décoration personne ne saurait le dire l'acte méritoire qui la justifie ? Dans le grand salon, un lampadaire en cristal de Bohême scintille de tous ses feux, trois maîtres d'hôtel proposent sur des plateaux d'argent des boissons rafraîchissantes. Un haut fonctionnaire, du nom de Chevrette que ses parents ont affligé du prénom de Périclès.

Avec une éloquence verbeuse prononce quelques mots tous ce grand mondes fait cercle autour d'Eustache, et chacun y va de son compliment. Etranglé par l'émotion il ne sait que balbutier le mot « merci -merci » Lorsque que le récipiendaire s'approche du buffet c'est la ruée, la bousculade est à son comble autour des tables de victuailles. Quand brusquement les lampes s'éteignent pendant un quart d'heure dans l'obscurité, puis la lumière revient. Vers minuit les invités se retirent. Le financier très satisfait regarde dans une glace sa décoration, il rentre dans son cabinet de travail pour y prendre un dernier verre, regarde le journal du jour et va se coucher. Le matin au lever quel spectacle ! Effondré désespéré il contemple le désastre le coffre largement ouvert et vide, il va en défaillir ! Lingots, pièces d'or et Bijoux ont tous disparu et sur un morceau de papier, ces mots mon cher monsieur mes compliment pour votre décoration, et sur une petite table Jacob écrit encore un autre petit mot je vous laisse le bracelet et le collier de perles car ils sont faux Eustache ne fait que répéter c'est épouvantable cela tient du sortilège. « Ce vol a été fait durant la remise de la médaille »

 

MAINTENANT PARIS A NOUS DEUX

Trop traqué dans le midi, il prend pension avec Rosé dans un hôtel de la rue de la clef entre le jardin des Plantes et la place de là Contrescarpe au n°18 le patron Théiers est un militant pas très actif, mais un anarchiste de cœur. A proximité de la prison Sainte Pélagie qui à été démolie deux ans auparavant « Sous la révolution des prisonniers célèbres y séjournèrent Madame Roland, Madame Simone Evrard et Albertine Marat, la compagne et la sœur de L'Amis du peuple » Les derniers pensionnaires illustres furent Lamennais, Proudhon, Blanqui,

Jules Vallès, Clemenceau, Jean Richepin et le Marquis de Rochefort de Luxey dit Henri Paris 1831- Aix-les-Bains913 » journaliste, homme politique, écrivains, violent pamphlétaire, il

Attaqua le second empire dans l'hebdomadaire la lanterne qu'il créa en 1868 condamné à la déportation après la commune, il rentre en France amnistié en 1880 et il fonda l'intransigeant «journal d'opposition de gauche »

Pour se rapproché du peuple, les Ministres vote des lois sociale tellement la misère est grande parmi le peuples, ce qui se traduit par l'éclosion de nombreuses cantines sociale

 Les possédants vivent à un rythme endiablé,tout  prétexte aux feux d'artifices, a des fêtes nocturnes , bals costumés a l'Opéra .Les Reines de Paris sont des demi mondaines là Belle Otéro, Laine de Pougy, Cléo de Mérole et au milieu de tous ces fastes là Chambre des députés, qui ont trouvé le temps de voter une lois sociale, cette lois interdit aux patrons de travailler les femmes les filles et les garçons de moins de dix-huit ans plus de onze heure

(Un Parlementaire de droite dira que ce texte encourage la paresse) L'ordre industriel s'enracine .Manufactures et usines restent des bagnes à peine maquillés pour les enfants, ainsi les cardeurs garçons et filles la plupart âgés d'une douzaine d'années travail courbés sur leurs tabourets, et ils cardent les peaux avec des peignes avec des dents en fer. Pour la nuit ils couchent sur une paillasse mise à terre. Pas d'école donc aucune instruction même rudimentaire, rachitisme et tuberculose sont le lot pour de nombreux enfants qui vivent dans des taudis, où trône là statue de là Vierge. Les femmes laissées pour compte par une société que seuls les hommes ont du droit, les enquêtes sociales de l'époque, révèlent que la prostitution est presque générale dans le milieu ouvrier. Le Préfet de police assure les maisons de rendez-vous de leur bienveillance, ce sont des endroits de détente pour les hommes d'affaires où de pauvres filles viennent travailler quelques heures par semaine (avec la différence que les serveuses sont à la disposition des clients


LES FONDATEURS DES GRANDS MAGASINS

Des grands magasins comme Boucicaut où Cognacq-Jay par la grande réussite des fondateurs les qualités morales par l’effort au travail, et à l’économie. Ces surtout par la soumission des employées pour faire attester l’enrichissement est l'élévation sociale par le travail en sont la récompense. Pas de fermeture hebdomadaire, pas de repos un seul jour le 14 Juillet            Au-dessus des portes de là Samaritaine en lettre d'or PER'LABOREM Palais de la femme Palais des Caprices où la femme règne et commandes en souveraine. Même publicité au magasin du Printemps, derrière ces décors fastueux, les vendeuses en robes noir sont sous la surveillance d'inspecteurs en redingote, pas de fermeture hebdomadaire un seul jour de repos (le 14 Juillet pour cause de fermeture obligatoire).

QUARTIER GENERAL DE JACOB 

Durant toutes ces années Parisiennes. Jacob installe son quartier générale rue Lepic au café Mimiez, là il y rencontre entre deux cambriolages, quelques grandes figures dont le sort va réserver des destinées contraires et imprévues Toutes épousent à des degrés divers la fièvre anarchiste Un des plus jeunes est Léon Jouhaux, il à 22 ans comme Jacob. Méditatif et orateur à la voix forte, ont y rencontre aussi Paul Léautaud son aîné de dix ans protestataire qui va faire des cynismes sa profession, Sébastien Faure penseur et libertaire anciens séminariste remueur de foules avec une violence inégalée. Un éventail de grandes figures ou Jacob apporte ses commentaires pour équilibrer la société, tous connaissent ses activités, en profitent mais sans les approuvés.

Oubliant leurs conditions de vie les Parisiens s'engouffrent dans les Cafés Concerts de Strasbourg avec deux grandes salles d'où émergent L'Eldorado (rendez- vous des plus canaille) et là Scala (plus familiale) Les vedettes sont Paulus, Mayol, Dranem et Polaire (depuis 1895, les Frères Lumière offrent leurs images d'une projection d'une demi-heure pour

I  franc or)

VOL AU CHATEAU DE BRUMEZT CHEZ LA VICOMTESSE DEMELUN 

En fin de semaine, les anarchistes se retrouvent à là Muse Rouge, Jacob ne manquera jamais ce rendez-vous. May Pïqueray évoque l'existence d’un Café concert fondé en 1900 par Victor et Maurice Doublier dans le Marais .Sur sa fin de vie Fréhel fréquentera ce haut- lieu révolutionnaires où il chante sa fameuse Java bleue, c'est dans ces café que Jacob recrute des  nouveaux complices Bour un typographe de vingt-et-un ans, quitte les écritures pour être anarchiste il est en ménage avec une tapineuse, Alice Vincent dite Léontine, mais vie dans la misère, pour faire son entrée chez les travailleurs de la nuit il dévalisent le Château de sa bienfaitrice , là Vicomtesse de Melun, à Brumetz, dans l'Aisne, sans oublier l'église se trouve à cent mètres, il emporte  Chasubles, et Ciboires en Vermeil (l'examen de passage est  réussit

.A l’Assemblée National

Les parlementaires s’en mêlent « Le crime organisé met là République en péril, tout est congestionné par l’effort. Le Député est prié de se rassoir à son banc « L’histoire n’a pas retenu le nom de se justicier Républicains » 

 


JACOB ENRÔLE DE NOUVEAUX ELEMENTS 

II  enrôlera aussi deux autres éléments, Bimbo et Landrin deux Trapézistes Jacob et
Bimbo se fixent leurs premier rendez-vous dans un bar du Boulevard Voltaire, connu des
anarchistes Parisiens Bimbo le roi du trapèze au cirque Médrano, Landrin est lui aussi
trapéziste il à quitté le cirque pour prendre une Auberge rue de l'Abreuvoir à Barbes l'endroit
fait hôtel et Cabaret .Ce comparse est de qualité car il sévissait sur les foires et les marchés

(À l'école du vol à la tire,) il s'est entraîné sur un mannequin couvert de grelots durant une année et ceci pour arrivé à prendre un portefeuille adroitement à un Bourgeois sans qu'il sans aperçoive poursuivant la route ouverte par Duval et Pini, Jacob durci encore son action Nous sommes avant tout les ouvriers de la révolution, J'exige du travail bien fait et méthodique, il faut faire du cambriolage une science. Nous sommes à l'avant-garde dune Armée (Celle des exploités) L'ordre donné son action devra être immédiate et sans répit.

 

JACOB FAIT PEUR AUX POSSEDANTS ET RENTIERS 

Là France a peur de cet infernal insurgé. Rentiers, possédants se renferme se calfeutres chez eux, anxieux, vérifient les serrures, espionnes leurs domestiques Le mythe Jacob est le plus fort « amusement chez les déshérités et angoisse chez les bourgeois, où Meubles, Bijoux, et Tableaux déménage et disparaisse. Là police emploient les meilleurs limiers de France, qui naturellement font fausse route. La plus part des cambriolages se déroulent surtout en province, les gares sont surveillées, doublé d'un agent en civil, mais les poinçonneurs sont souvent des sympathisants libertaires, ce qui permet d'éviter la souricière« aux travailleurs de la nuit ». Bien entendu la sûreté générale de l'époque n'avaient aucun fichiers central, il faut des semaines voir des mois pour échanger des renseignements entre les brigades de Gendarmerie et les commissariats de police sont mise en échec, une bande dirigée par un seul cerveau ne s'impose que très lentement.

Les policiers ignorent tout de l'organisation des complicités, les ramifications, d'anarchistes sont surveillés, leurs courriers décacheter.

Libertaires et anarchistes ont la passion des voyages, mais ils ne tiennent pas en place. Mais rien n'explique ces séjours rapide en province peut-être apportent-ils des renseignements très précieux à « Jacob »

La progression des travailleurs de la nuit est inexorable, et reste incontrôlable les policiers Pousser par les Juges d'instruction puis le Ministre de l'intérieur le Gouvernement, font arrêtés anarchistes et libertaires sans aucun mandats de perquisition, ils sont sommairement expédiés en prison où encore au bagne. Les plus chanceux arrivent à passez à travers le filet et passe en pays étranger en Belgique ou en Hollande mais « toujours pas de piste de Jacob, « Jacob reste toujours introuvable »

Alors que toutes les brigades de polices et de Gendarmerie sont à sa recherche, et passent aux Au crible gares et les frontières, bousculent les anarchistes et leurs familles. Jacob pense que le meilleur moyen de se faire oublier et d'échapper a la meute ces de se faire voir en public tout les soirs.

Matha lui avait parlé des représentations de Quo Vadis. Il se présente donc au directeur du Théâtre de la porte Saint-Martin. Le directeur est l'un des nombreux membres bienfaiteurs de la presse anarchistes « le directeur accompagne ses dons « un artiste » ; et c'est ainsi que lors de la toute première. Le tout Paris peut applaudir au coté de Jean Coquelin, un Centurion Romain qui n'est autre que Jacob. Le préfet de police, le Directeur de la police judiciaire, les Juges d'instruction n'est pas les derniers à acclamer la prestation de cette officier Romain, qui se détache de la troupe par sa prestance et son assurance. Superbe, et grandiloquent il donne à son personnage une intensité et une immensité grandiose.

 

 Il à plusieurs tirades à déclamer et chaque fois les applaudissements le contraignent à revenir pour saluer, il le fait avec humilité et courtoisie. Au bout d'une semaine il faussera discrètement compagnie à la troupe. Avec Thériez, il passe en Allemagne pour mettre sur pied avec les anarchistes d'outre-Rhin une campagne pacifiste contre les nationalismes des deux bords. Sur le chemin du retour, Jacob s'arrête dans un hôtel d'Epinal car il soufre d'un anthrax mal placer, celui-ci en éclatant à inondé le lit de sang. Le logeur, croyant à une affaire criminelle, alerte la Gendarmerie, deux Gendarmes font irruption dans la chambre à Jacob, et expliquent à Jacob la raison de leurs visites, Jacob pars d'un éclat de rire et se déculotte, fait voir ses fesses pour leurs montrer son anthrax.

 

COUR D'ASSISE D'ORLEANS

 

Entre temps, la cour d'assise d'Orléans a condamné Royère aux travaux forcés à perpétuité, et Jacob a mort par contumace sous le nom de Féraud « donc Royère n'a pas parlé »

 

VOL DE LA JOAILLERIE DE Mr BOURDIN

76 RUE DE QUINCAMPOIX

Si le vol de Loigny fut un revers cuisant, celui de la rue Quincampoix fut un modèle de réussite

Jacob ne doit ses exploits de malfaiteur qu'a son audace, son flaire et à l'efficacité de ces Méthodes qu'à lui-même.

En 1889 Jacob fait appel à Clarenson et Bonnefoy. Clarenson est l'ancien protecteur de Rose Roux compagne de Jacob. Tout le monde est près pour faire le vol de la rue de Quincampoix. Il faut aussi ajouter un anarchiste de trente ans Sautage, plus connu sous le nom de Rossignol Né d'une fille mère et de père inconnu, en classe à l'appel le bâtard. Devenu Garçon de ferme il dort dans la paille avec les bêtes. Beaucoup plus tard il sera un membre du Grand Orient et du partis socialiste il échappe à sa condition de domestique et est employé dans une Joaillerie celle de Mr Bourdin 76 rue de Quincampoix. Le premier Octobre Bonnefoy se présente chez le concierge de l'immeuble pour louer un appartement au troisième étage, il se situe au dessus de celui de Mr Bourdin Joaillier de son métier.

Le cinq Octobre, le nouveau locataire flanqué de Jacob regagne son appartement du troisième étage, les deux hommes guettent le départ de Mr Bourdin et le suivent jusqu'à la gare Saint Lazare ou sa famille l'attend sur le quai.

Jacob sait que Mr Bourdin quitte Paris pour ne revenir que le lundi donc la voie est libre.

Jacob et Bonnefoy se mettent au travail descellent les lames de parquet, pratiquent une ouverture dans le plafond, glisse le parapluie par le trou qui avec un système assez ingénieux réussit à l'ouvrir, reste à ses complices d'agrandir le trou pour que les gravats tombent dans le parapluie. A l'aide d'une corde a nœuds Jacob et Bonnefoy s'introduisent dans le bureau et Jacob commence à manipuler les combinaisons du coffre, la porte ouverte Clarenson saute de joie tripote les serrures et la porte se referme. Jacob est dans une colère folle, tout est à recommencer. Le butin est considérable l'équivalent d'un million et demi de Francs OR

7 Kg de métal précieux

280 carats de pierres précieuses

300 perles de cultures

8000 Francs de pièces d'or

200.000 Francs de titres et de rentes

A son retour le Bijoutier constate le désastre, et sur les étagères du coffre un mot ! ATTILA !

Vous remercie vous allez faire le bonheur de plusieurs familles

Au commissariat de la rue des Lombards ont ne sait que penser ?

Quand à Jacob il procède rapidement à la distribution.

Les familles anarchistes dont le père ou le fils sont au bagne ou en prison reçoivent une

 

Allocation. Ses amis Matha touche une forte somme pour acquérir des locaux rue d'Orcel

Pour loger la rédaction et l’imprimerie du Libertaire

Après le vol de la rue de Quincampoix les travailleurs de la nuit cessent toute activité 

« Pendant plusieurs semaines les travailleurs de la nuit cessent toute activité. A la suite de

Cette razzia Jacob décide de se séparer de quelques brebis galeuses ceux qu'ils se sont montré

Réfractaires à la répartition d'une part du butin aux familles anarchistes »

« La plupart sont devenus des informateurs de la police »

Amiens

Une villa est signalée à Jacob comme inhabitée par des anarchistes d’Amiens, celle d’un rentier

Au nom de Mr Guénard, alors Jacob arrive à Amiens. Jacob rentre et inspecte les lieux, où un spectacle des plus étrange s’offre à ses yeux, la villa est dans un abandon complet depuis de nombreuses année tout est fabuleux, irréelle, un spectacle fantasmagorique, à chaque instant, il s’attend à croiser un fantôme, les meubles sont rongés par la moisissure. Des toiles d’araignées s’étendent d’un mur à l’autre, des rats gros comme des chats se faufilent dans les jambes. L’ensemble dégage une odeur désagréable de pourriture. Pour suivant son inspection Jacob découvre dans un débarras des rouleaux de pièces d’or à l’effigie de LouisX1V des Napoléon, une rivière de diamants, des montres en or massif et des liasses de billets de cent Francs émis sous la restauration. Quelle aubaine inattendue qui va faire des heureux chez les pauvres, et les familles d’anarchistes dont le père à été transporter aux Iles du Salut.

De nos jours en 2010 cette Villa existerait encore dans un quartier du centre d’Amiens un des rares que les bombardements n’ont pas été détruit.

« Jacob est passé à Amiens quand elle était en reconstruction.  »


VOL CHEZ LE BANQUIER VIDRAC RUE JASMIN LE 16 OCTOBRE 1902

Les plus somptueux hôtels du monde des finances se trouvent à proximité du bois de Boulogne Dans la soirée du 16 octobre 1902 une réception à lieu chez le Banquier Arsène Vildrac rue Jasmin. Sur un Perron à encorbellement, Mr Vidrac reçoit les invités accompagnés de son Épouse à ses côtés drapée dans une robe élégante pailletée d'argent, jusqu'à la dernière minute, donne des ordres aux domestiques, car il ne tolère la moindre faute de service, leur ton autoritaire est sans réplique.

Construite il y a deux siècles, cet hôtel est un bien de famille acquis sous la révolution avec des assignats. Avec ses fenêtres étroites garnies de barreaux de fer et une porte d'entrée très épaisse sont d'une solidité à toute épreuve .La demeure à l'allure d'une forteresse. A l'intérieur des sommes considérables ont été dépensée pour mettre ses trésors en sûreté Méfiant, des serruriers Français, il fait appel à leurs confrères Londoniens, pour assurer les fermetures des volets ferrés ainsi que les accès du rez-de-chaussée. Ses tableaux, son or, ses bijoux, et ses meubles en bois précieux le ramènent toujours à son hôtel, craignant d'être volé, seuls les gens de sa condition trouvent grâce devant sa personne.

Une trentaine de convives sont arrivé, parmi eux le Préfet de police, et sur une longue table s'étale, des fleurs, des cristaux, porcelaine de Limoges très fine, et de l'argenterie frappé aux initiales du Banquier, deux heure du matin les invités prennent congé de leurs hôte et rentre chez eux .Et le couple Vidrac regagne leur appartement au premier étage. Pendant ce temps Jacob déguisé en terrassier avec un pantalon de velours, s'avance tranquillement, les mains dans les poches, il sort de sa sacoche une longue corde munie d'un grappin qu'il lance sur le mur d'enceinte. Il le lancera cinq à six fois, et finalement le cordage se temps entre ses mains Se raidit accrocher à une branche d'arbre. Jacob choisit de s'introduire dans la demeure par le toit. Avec une habilité confirmée et une flexibilité de gymnaste, il grimpe jusqu'au faîte du bâtiment là Jacob avise une lucarne, la soulève sans mal et se laisse glisser dans la mansarde Fait quelque pas dans le noir, et gagne l'escalier le conduisant aux étages inférieurs, il traverse un vestibule encombré d'armures, puis un salon meublé avec des meubles directoires, le tout Témoigne d'une recherche raffinée et de bon goût. Poursuivant sa visite, il atteint un boudoir Dans un angle, un guéridon surmonté d'un crucifix en ivoire. Enfin il découvre dissimulé derrière une tenture des gobelins le coffre temps recherché ?deux mètres de haut. Quatre serrures le mettent à l'abri Jacob n'a aucun souci de ces dispositifs. Cette armoire en fer en apparence inviolable Jacob va l'attaquer comme les autres .11 lui faudra au moins cinq heures de recherche avec les clés de son invention pour l'ouvrir, d'une main ferme il tourne les boutons moletés pour amener les chiffres de la combinaisons à la bonne place , chacune de celle-ci à quatre chiffres. Comme une mécanique bien huilée, les rouages de précision fonctionne en douceur, encore plusieurs déclics et enfin le coffre s'ouvre. Jacob éblouie Contemple, les piles de pièces d'or, les liasses de billets de banque. Un trésor fabuleux, un Trésor de légende : 600.000 francs or

II ne sait que répéter, mon coffre, forcé et vider : II tient dans sa main tremblante un billet Griffonner avec la mention « Attila vous remercie »

À la cour de son procès, Jacob refusera d'expliquer comment il a fait pour neutraliser l'installation de sécurité considérée comme inviolable du coffre

 

Aucuns coffres forts ne résistaient à Jacob


VOL A PARIS RUE DES CINQ DIAMANTS NOTAIRE CELIBATAIRE RICHARD EMERRY LE 8 DECEMBRE 1902

Une visite encore mémorable celle du 8 Décembre 1902. Ses informateurs, lui signalent à Paris rue des cinq -Diamants, à proximité de la place d'Italie un hôtel en pierres de tailles, orné de cariatides du plus bel effet. Le propriétaire est un notaire célibataire, Richard Emery, tout gonflé d'argent, insensible aux malheureux, spécule à la bourse pour faire toujours plus d'argent, cet amis de l'ordre, dit tout haut que les anarchistes sont tous des voleurs et des brigands (une victime de choix à dépouiller sans regrets). Pour Jacob ce notaire est le symbole de la malfaisance qu'il combat, il aime à être salué avec respect, les locataires pour lui sont des feudataires et n'accorde aucun délai à ses débiteurs infortunés. Il se rend à la messe pour se faire voir parce que cela fait bon genre

Jacob commence à faire jouer un passe de sa fabrication dans la serrure et après plusieurs essaie enfin la porte s'ouvre, Jacob rentre dans un corridor large et long qui le conduit dans une pièce qu'il traverse, puis un Salon, pour arriver dans un bureau, dans lequel entre deux fenêtres trône un coffre- fort .Où la force échoue la ruse réussit un moment Jacob s'arrête pour se reprendre pour réprimé et vaincre une angoisse nerveuse. A force de patience et au terme de deux heures le coffre s'ouvre enfin .Encore une belle récolte, cinquante mille Francs d'or de billets et de bijoux. Quittant le bureau du Notaire, Jacob suit un couloir qui le conduit dans un autre cabinet de travail. Dans un coint un bureau d'Acajou dont le cylindre n'est pas rabattu Jacob connaît très bien les emplacements où qu'il est possible de pratiquer une cachette, il cherche, explore et libère un tiroir où il trouve quelques dizaines de diamants non sertis. Comme d'ordinaire Jacob a opéré dans un silence absolu, puis ravi de son butin, Jacob se fond dans l'ombre épaisse de la nuit.

Quand le notaire découvre sa mésaventure, il reste sans voix, abasourdi, en tournant et en retournant la carte de Jacob « Brave notaire ! Tu vas faire le bonheur de plusieurs familles Dans le besoin « ATTILA » de sa main nerveuse, il martèle avec rage le pommeau en Ivoire de sa canne d'ébène et, reste les yeux fixés sur les étagères vides de son coffre. Les agents procèdent aux constatations habituelles, le Juge d'instruction s'absorbe dans ses réflexions. Le magistrat lève les bras au ciel dans un geste d'impuissance, et d'accablement Ce cambriolage à un très grand retentissement d'impuissance.

 

VOL POUR DES COLLECTIONNEURS ETRANGER DE LA

TAPISSERIE DE LA CATHEDRALE DE TOURS.

 

La justice est surprise d’apprendre que Jacob à dévalisé aussi sur commande pour des

Collectionneurs étrangers, des Antiquaires, passent des ordres d’achat pour des

Tableaux, des Tapisseries, surtout des Aubusson, des objets d’Arts de toute sortent.

 La Cathédrale de Tours est autant célèbre pour son tombeau, qui abrite les enfants de Charles

VIII, que pour ses Aubusson, des panneaux d’une valeur inestimable.                             Mais très difficilement accessibles. Malgré les mutilations du temps et des hommes, ainsi que ses portails en ogive et son immense rosace centrale l’édifice conserve toute sa majesté.

A l’intérieur c’est un encombrement, de châsses, de reliquaires, de vitraux, ainsi qu’une prodigieuse variété de statues et d’arabesques. Au soir du 27 Mars 1903 les fidèles écoutes avec ferveur l’homélie de l’évêque. Le sermon s’éternise, parmi tout ce fidèle de dévotion et de foi, Jacob un Jacob recueilli, attentif aux paroles du célébrant, mais aussi aux riches tapisseries suspendues au faîte de ces lieux saints Jacob prend la décision audacieuse de décrocher ces pièces et de les revendre. Sur un chantier voisin Jacob récupère des outils de maçons. Jacob soigneux des antiquités, s’applique à ne rien détériorer, il découpe au ciseau le grillage qui protège la verrière, descelle les plombs rentre à l’intérieur de l’édifice, décroche une a une les tapisseries. Les quatre tapisseries sont à Paris ou elle arrive avant que le vol ne soit découvert. Elles seront vendues quarante mille Francs.

 

Les Anglais ont jeté leur dévolu sur une Tapisserie de Guillaume

Le Conquérant du musée de Bayeux en Normandie.

 

Les commanditaires Britanniques alléchés, en redemandent. Ils on t jeté leur dévolu sur une Tapisserie du musée de Bayeux. Elle retrace l’arrivée en Grande Bretagne de Guillaume-le-Conquérant. Après avoir inspecté les lieux, Jacob renonce et ne pas suite à cette proposition. Les dimensions et le poids rende l’entreprise irréalisable.

Le conservateur du musée découvre un morceau de papier épinglé en bas de la tapisserie.

Une très belle pièce mais trop lourde pour moi. « Je regrette ATTILA »

Déçus, les acheteurs Anglais se rabattent sur une tapisserie des Gobelins qui orne la chambre de Marie-Antoinette au château de Compiègne. Nouvelle déconvenue. Ce Manoir est gardé et protégé par un système d’alerte électrique très efficace.

Jacob racontera à quelques-uns de ses amis anarchistes ses déboires au château de Compiègne. « L’un deux un écrivain »

Marc-Stéphane, pense réussir là ou Jacob à échoué. Des ces premiers pas dans le parc, li se fait prendre. Il soutient avec véhémence qu’il a cherchée à   se créer une émotion assez forte en se mettant dans la peau d’un malfaiteur. Le juge d’instruction indulgent rendra une ordonnance de non-lieu.

 

Les possédants se sentent menacés

 

Si les possédants se sentent menacés par les travailleurs de la nuit ; Les mauvais garçons se sentent de plus en plus épiés par la police dans leurs affaires « Enfin la pègre est déstabilisée complètement de son ronronnement habituel, qui fait place à une effervescence qui les inquiètent. Jacob renonce et propose un dédommagement à ses clients. Plusieurs tapisseries à l’hôtel Drouot. Des tableaux et des œuvres d’art de l’antiquaire Richard Malthus sont éparpillés à la demande des héritiers. Dans le lot plusieurs tapisserie des savonneries, assis aux premières rangées de chaises, des marchands de la rue Bonaparte s’apprêtent à suivre l’envolée des prix. Les cinq tapisseries des savonneries, elles représentent des scènes de chasse

« Mise à prix mille Francs »


LES ANGLAIS ONT JETE LEUR DEVOLU SUR UNE TAPISSERIE DE GUILLAUME LE CONQUERAND A BAYEUX EN NORMANDIE

Les commanditaires Britanniques alléchés en redemandent .Ils ont jeté leur dévolu sur une

Tapisserie du musée de Bayeux. Elle retrace l'arrivée en Grande - Bretagne de Guillaume le

Conquérant. Après avoir inspecté les lieux, Jacob renonce et ne donne pas suite à cette

Proposition. Les dimensions et le poids rendent l'entreprise irréalisable.

Le conservateur du musée découvre un morceau de papier épingle en bas de la tapisserie.

« Une très belle pièce mais trop lourde pour moi, je regrette » (ATTILA)

Déçus, les acheteurs Anglais se rabattent sur une tapisserie des Gobelins qui orne la chambre

De Marie-Antoinette au château de Compiègne. Nouvelle déconvenue. Ce Manoir est gardé

Et protégé par un système d'alerte électrique très efficace.

« Jacob, racontera à quelques-uns de ses amis anarchistes ses déboires au château de Compiègne. L'un deux, l'écrivain

Marc Stéphane, pense réussir là où Jacob a échoué. Dès ses premiers pas dans le parc, il se fait prendre. Il soutient, avec véhémence qu'il a cherché à se créer une émotion assez forte en se mettant dans la peau d'un malfaiteur .Indulgent le juge d'instruction rendra une ordonnance de non-lieu »

Si les possédants se sentent menacés par les travailleurs de la nuit ; les mauvais garçons se Sentent de plus en plus épiés par la police dans leurs affaires « enfin la pègre est déstabilisée Complètement de son ronronnement habituel fait place à une effervescence qui les inquiète Jacob renonce et propose un dédommagement a ses clients plusieurs tapisserie à l'hôtel Drouot .Les tableaux et des œuvres d'art de l'antiquaire Richard Malthus sont éparpillés a la demande des héritiers .Dans le lot plusieurs tapisseries des savonneries, assis aux premières Rangées de chaises, des marchands de la rue Bonaparte, s'apprêtent à suivre l'envolée des prix

Des cinq tapisseries des Savonneries, elles représentent des scènes de chasse « mise à prix mille francs » les enchères montent à cinq mille francs de nouvelles mains se lèvent, Le petit homme annonce cinq mille francs. Sa persévérance est finalement récompensée car les

Tapisseries lui sont adjugées pour dix mille francs, il paye avec un chèque, Jacob n'a plus qu'à consulter la liste des acheteurs

 

LA PROCHAINE VICTIME EST DESIGNEE HORACE LAMAZIERES À ANTONY

Sa prochaine victime s'y est désignée, elle se nomme Horace Lamazières ancien banquier

Demeurant à Antony.

A Antony l'obscurité est profonde, personnes dans les rues, les réverbères éclairent mal, à

L’entrée de l'allée des Ormes trois hommes se profile et avance avec précaution, longeant les

Murs et les grilles et des haies de verdure qui séparent les villas du chemin.

Là ils franchissent la grille de la villa de Lamazières sans difficulté, un simple passe-partout

Suffit à faire jouer le pêne de la serrure. Deux jours à peine séparent la vente de l'Hôtel

Drouot à l’intrusion nocturne. Jacob n'a pas perdu de temps.

La demeure est vide, les Lamazières sont en Normandie, le déménagement n'offre aucune

Difficulté, une semaine plus tard les tapisseries sont à Londres chez leur nouveau propriétaire

Un agent de change ami intime de la famille royale.

L'effervescence et l'agitation est à sont comble à la brigade chargée de la lutte contre les

Anarchistes. C'est à elle qu'ont été confiées les enquêtes contre les travailleurs de la nuit. Mais cette police mi-politique que mi-judiciaire à des antennes dans tous les départements sous le nom de « bureau de recherches » considérer comme espions les anarchistes relèvent

Également du Deuxième Bureau, installé dans les bâtiments du ministère de la guerre, rue Saint-Dominique Une vingtaine de jeunes officiers travaillent à rédiger des directives qui sont expédiées à tous les Préfets « c'est l'innocent bureau des statistiques »

La moyenne des vols est de deux par semaine et en période de pointe ils oscilleront entre dix et

vingt les équipes travaillent sans désemparer. Le système va durer trois années entières

Alimentant les caisses de l'anarchiste par ses prises.

II existe encore aujourd'hui des descendants de ces libertaires secourus par les travailleurs de la nuit. Tous se défendent de cette aide matérielle. Ils la connaissent, mais une honte étrange les faits taire .Parmi eux, des noms

Connus, de la politique, de l'industrie et du commerce. Certains doivent à Jacob leur honorabilité et leur bien-être. Mais ils ensevelissent leur reconnaissance dans l'amnésie la plus indifférente

Derniers éclats de ces années 1902/1903

 

Les Français sont sollicités par d'autres préoccupations. Tout Paris s'emballe de deux bandes D’apaches. Une pour Hélène de Troie du pavé, Casque d'or. Et à l'Opéra- Comique, une bataille distinguée autour de Pelléas et Mélisande de Debussy. Dans tout le pays une mêlée électorale, entre les deux tours du scrutin, l'éruption du volcan de la Montagne Pelée à là Martinique fait trente mille morts. Le Président de là République Loubet reçois la démission de Waldec Rousseau et confie le ministère au Petit père Combes qui battra le record de durée sous là IIIe République deux ans et sept mois. La Belle Otérro se fait applaudir à l'Olympia, dans Orphée, Sarah Bernhardt reprend là Dame aux Camélias, Emile Zola meurt asphyxié par les émanations de gaz carbonique de sa cheminée.


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