Le blog de Bernard du Berry

Tout le monde sait  qu'avant les Croisades c'est-à-dire jusque vers l'an 1100, les arts n'éxistaient pas pour anisi dire en France , et encore moins les beaux-arts, architecture, sculture, peinture. les savants qui accompagnèrent les Croisés en Palestine, pour s' instruire sur  toutes ses choses, furent émerveillés des constructions de l' Orient, notamment les Mosquées et les Palais des grands seigneurs, ce n' était que mosaïques,chapiteaux , peintures, voûtes et arcades .

Les sciences et les lettres étaient aussi avancées .Les savants prirent des notes et des copies de tout ce qui attirait leur attention, et les rapportèrent en France, leurs temps ne fut pas perdu, car deux siècles plus tard ,la France au lieu d'avoir des églises sans voûtes, avec des ouvertures de deux pieds de hauteur et sur un pied de largeur, et plafonnées sous les chevrons, possédait les belles cathédrales de Reims , de Paris et de Bourges , ainsi que la très belle église de Levroux qui remplaçaient ces constructions primitives.

L'église deSaint-Sylvain de Levroux , fut construite de 1218 à1225 est certainement la plus belle des églises du Bas-Berry et mêmel'une des plus modernes et malgré les dimentions plus majestueuses de ces église nouvelles. L'église de Levroux est toujours au premier rang , par son ancienneté et ses proportions admirables; elle a intérieurement cinquante mètres de longeur sur douze mètres cinquante de largeur, et la hauteur de ses voûtesest de plus de dix-huit mètres.La nef principale communique avec ses collatéraux par des arcades élevées en ogive, que surmonte une galerie ouverte par des baies divisées par des meneaux perpendiculaires ou simplement carrées . Au- dessus de cet ordre , des fenêtres en plein-cintre éclairent l'intérieur. Le choeur se termine par une abside à huit pans marqués par des nervuresqui s' élèvent au haut de la voûte,et s'y réunissent en un large médaillon où l' on voit Jésus-Christ en buste, dans l'attitude de la bénédiction. Les statues des quatreEvangélistes sont placées au-dessous sur des consoles, du reste aucune ornementation ne se fait remarqer, si ce n'est la composition végétale  des chapiteaux des piliers. Mais l'Harmonie des diverses parties donne à l' édifice un caractère de gradeur et d' élégance qui flatte l' oeil de l'observateur.

De chaque côté, le collatéral, au lieu de faire le tour du choeur,est terminé par une abside patrticulière.

 Dans le fond de l'église , au premier pilier à droite en entrant est scéllée au mur une commémorative rappelant que François-de-Fiesque, seigneur de Levroux , fut tué en 1621 au siège de Mautauban, ce seigneur était le fils deScipion-de-Fiesque, et de la belle Alphonsine-Strozzi, à qui Catherine-de-Médicis, sa cousine, avait donné ou vendu en 1581 la terre de Levroux , qu'elle avait reçue de sa mère Madeleine-de-la-Tour -d' Auvergne-Boulogne .On remarque dans l'une des chapelles du collatéral gauche , une plaque commémorative ou son inscrits les noms des morts pour la patrie  en 1914 et 1918 au nombre de 125.

Une vieille porte en plein cintre , seul reste peut-être des constructions antérieures , sert d'entrée à un vestibule appliqué au mur méridional de l' église actuelle; on l'appelle  la porte de Champagne , parce qu'elle regarde le pays de ce nom , sur les confins duquel la ville de Levroux est située; ce vestibule était le porche où l' on admettait les lépreux , qui par cette seule admission, devenaient des Serfs du Chapitre.

Avant de passer à un autre chapitre, et comme suite à la description de la belle égise de Levroux , il sera permis de faire des réflexions suivantes;

L' église actuelle fut construite en 1218 au lieu et place del' ancien prétoire romains , pour remplacer une église qui avait été installée dans ce prétoire en 507 et dont le vestibule d' entrée du prétoire était la principaleporte de cette église Ce  vestibule fut conservé en construisant l' église actuelle , et est dénommé la porte de Champagne et porche de l'église . Le prétoire romain ayant été construit en même temps  que la tour de Bonnan ( c'est a-dire l'année de la naissance du Sauveur ) donc le vestibule où porte de Champagne de l' église actuelle  datte de l'an  1 de l'ère Chrétienne . Il est a peu près certain qu'à l'heure actuelle  il ne reste  pas grand 'chose de l'ancien porche du prétoire romain, le temps qui dévore tout à exigé des réparations à plusieurs reprises, mais les fondations en sont restées et les dimensions de l'édifice sont les mêmes qu'à l'époqueoù il fut construit  donc ce porche doit être respecté, comme étant  ce qu'il y a de plus ancien à LevrouxLa lèpre fit pendant longtemps d'affreux ravages  à Levroux et dans les paroisses voisines . Les régistres  du Chapitre nous apprennent que du temps de Saint-Louis  vers 1250, il n'y avait pas de  jour que des malades quelquefois en nombre ne fussent trouvés gissants sur le porche de l'église . Atteints du mal de Saint-Sylvain. On en dressait acte et on écrivait les noms des témoins, qui étaient des servantes de la Maladrerie, et la mention que le malade se faisait homme du Chapitre.

En 1263 ,une femme s'entremêlait de guérir du mal de Saint-Sylvain. Le Chapitre , alarmé pour ses prérogatives, la fait jurer sur les Saints Evangiles qu'elle ne s'ingérera plus a l'avenir  de ne guérir aucun malade, Que si cependant le seigneur du lieu la fait appeler  pour lui ou pour quelqu'un des siens, elle pourra seulement  y aller pour voir le mal , mais sans pouvoir donner ni soins ni secours; elle devra se borner à dire qu'elle ne s'y connaît pas , que si elle contrevenait à son serment, elle srait  tenue  de payer  au cccccChapitre  dix livres de monnaie courante.

Les traditions de l'église de Levroux nous apprennent qu'en 1280  le roi Philippe-le-Hardi  fils de Saint-Louis passa par Levroux allant en voyage à Mont-de-Marsan avec la reine Marie-de-Brabant leurs enfants; la veuve de Ferdinand-de-Castille  les Comtes d'Alençons et de Ponyhieu. Ils arrivèrent à Levroux  le 20 Avril et y couchèrent; le lendemain f^te de Saint-Philippe, le roi et a suite entendirent la messe,et partirent après avoir donné à l'église deux devant  d' autel

A la mort delouis V II en 1180 Philippe -Auguste, son fils monta sur le Trône à l'Äge de 15 ans . dDès sa première année de règne  , il fit ses premières armes ,et gagna ses éperons de Chevalier -en-Berry ; il fit la guerre pour venger Eudes  -de-la-Châtre ,a qui le roi  d' Angleterre  avait enlevé  Denise-de Déols fille de Raoul V II dont il en avait la tutelle;Raoul  V II avait trois enfants dont deux fils l'un âgé de 16 ans et l'autre de 14 ans . Ils étaient  partis gaiement par une belle matinée pour aller chasser  sur l'étang de Grandmont, situer dans la forêt de Châteauroux . L'un des deux tomba a l'eau, en voulant saisir le canard  qu'il venait d'abattre ; son frère se jeta dans l'étang a la nage  pour secourir  son frère; mais se dévouement ne  fit hélas qu'une victime nouvelle; Le malheureux Père qui  perdait en un instant, ses deux  plus chères espérances ,il érigea  une église et un Prieuré au lieu même où avaient succombé ses enfants , et il le dota de ses biens . Raoul V II MOURUT 0 ravennes en Italie, en revenant de la terre Sainte,ne laissant pour héritier de tous ses biens  que sa fille Denise-de-Déols âgée de trois ans 

Eudes- seigneur-de-la-Châtre la prit en Tutelle en (1176 ) . Henri II roi d'Angleterre  suzerain féodal de la Principauté de Déols, enlève Denise-de-Déols à main armée , pour pouvoir en disposer de sa main et de la donner en mariage  à un ennemi du roi de France. ( 1176 )

Philippe -Auguste,à son avènement au Trône de France,était le roi de toute la France  comme suzerain, mais n'était véritablement roi que de l'Ile-de-France  et du Haut Berry . le Bas Berry  appartenant au duc d 'Aquitaine Henri II, roi d'Angleterre, ainsi qu'une partie du midi de la France  jusqu'à la Loire ;  ce roi Henri II faisant tout son possible pour enlever au roi de France le peu qui lui restait et de plus la Bretagne était indépendante.

Le roi d' Angleterre était d'une indécision déconcertante ce qui rendait  avec lui les accords et les traités.

Un autre sujet de discorde  existait  entre le roi d 'Angleterre Henri II et Philippe-Auguste. Le roi LOUIS v ii,père de Philippe-Auguste, avait donné en mariage  sa fille aînée Marguerite-de-France ,à Henri  d 'Angleterre , fils aîné d'Henri II , surnommé  Henri au court-mantel; ce  prince étant malade de la poitrine, et n'ayant pas d'enfant de son mariage, Louis V II ne voulait pas donner  la dot qu'il avait promise . Cette dot était tout le vieux  Français ayant pour villes principales Gisors et Pontoise. Louis V II avait promis pour ainsi dire le coeur de la France. De plus Louis V II avait fiancé sa fille cadette, Alix-de-France, au fils cadet  du roi d' Angleterre  Richard, qui fut plus tard Richard-Coeur-de-Lion; Alix-de-France , toute jeune encore  fut envoyée en Angleterre  pour en apprendre le langage et les usages  de la cour du roi Henri II ;celui-ci quoique vieux et malade, séduisit la jeune princesse Alix-de-France, rendant  ainsi le mariage impossible; la dot promise à celle-ci était la ville de Bourges  avec toutes ses dépendances.

La question des dots et les autres griefs ,augmentèrent encore  la haine entre les souverains des deux royaumes .

Philippe-Auuste, étant  majeur  commence a parler haut au roi  d' Angleterre. Il convoqe à Bourges  tous les hommes qui lui devaient le service féodal il s'y rendit lui-même, et partit de cette ville pour pènétrer dans le Berry Aquitain.

Ilommença par s'emparer d 'Issoudun, de Graçay et d'un grand nombres de châteaux. Après avoir ravagé toute la Principauté Déoloise, et vint mettre le siège devant Châteauroux, qui était la ville principale de cette grande seigneurie. Henri- II  qui avait prévu cette attaque  avait fait fortifier  la placeet y avait mis une forte garnison.

Le roi de  France avait hâte d'en finir, avant que Henri  II  ne pût  venir au secours de la place , il  pressa donc le siège. On construisi  d'abord une vinée et une tortue, sorte s d'immences boucliers , à l'abrit desquels  les travailleurs pouvaient s'avancer jusqu'au pied du murs .En même temps des pierriers lançaient  sur les remparts d'énormes projectiles ; on ébranlait à coups de béliers , les portes bardées de fer . Du haut des  Beffrois , grande tours en boisqui dominnaient  les murailles de la ville , les albatriers et les  atchers accablaient  les assiègeants  de carreaux et de flèches , les frondeurs leurs  lançais dsdes pierres rondes

Enfin l'assaut fut  ordonneé . Les échelles  furent  appliqées contre les murs, et une lutte  héroïque s'engagea  .Les hom. Les hommes du roi  se cullbutaient dans leur précipitation, les assiègés, de leur côté, les renverssaient avec de longs crocs, des massues, des haches, des besaiguës, des pieux, enfin des armes blanche de toutes sortes 

Les assiègés possédant une forte garnison et de matériel nécessair, parvinrent à repousser  cette redoutable attaque .Henri  II, Richard -Coeur-de-Lion  et Jean-Sans-Terre arrivèrent pour faire lever le sièjge, Le roi et ses fils amenaient avec eux  une troupe nombreuse de Routièrs où Cottereaux ; ( sorte d'aventuriers de tous pays et religions que les princes prenaient à leur solde  )mais il ne purent pénétrer dans la ville , occupée par les troupes de Philippe -Auguste et furent contraints de camper aux environs. Ils occupèrent Déols , et les Historiens Anglais et  Français racontent  ainsi le miracle qui si serait alors  passé.

. Un jour deux cottereaux  jouaient aux dès devant l'église de-Notre-Dame-de-Déols. L'un deux toujours maltraité par le soprt, se mis à blasphémer, puis,saisissant une pierre , la lança avec force contre la statue de la Vierge. La pierre attégnit le bras  de l'Enfant-Jésus et le brisa . Le sang  jaillit aussitôt de la statue, et le morceau détaché tomba à terre  tout en sanglanté; à cet aspect, le coupable perdit la raison et mourut le même jour.

Jean-Sans-Terre fils du roi d' Angleterre , et Adhémar, Vicomte de Limoges , qui survinrent en cet instant ,ramassèrent, avec un grand respect le bras de l'Enfant. Le roi Henri II l 'emporta en Angleterre comme une précieuse relique, et en faveur du miracle , fonda une église , sous le Vocable de Notre-Dame-de-Redaine (1187 ).

Unetrève de deux ans fut conclue entre les deux rois; Philippe devait garder , pendant les deux ans que durerait la trève , à titre de garantie, la ville et château d 'Issoudun , et on lui remit comme otage l'un des hommes liges de Henri II , Ours-de-Fretteval en Vendômois  Les deux armées s'éloignèrent aussitôt du Berry .

   (   Histoire de Déols et de Châteauroux )

  En 1188 malgré la trève de deux ans convenue entre Henri II et Philippe-Auguste , la guerre recommença en Berry . Comme Philippe -Auguste ne rencontra point d'armée pour s'opposser à ses desseins . L' Histoire  dit qu'il prit  en peu de temps  les villes de Buzançais, Argenton, Châteauroux , Levroux , Palluau, Montrichard, Montrésor, LeChâtelet, La Rocheguilbaud, Monluçon et tout ce que tenait le roi d ' Angleterre  en Auvergne .

 L 'Histoire qui vient d' annoncer que Philippe-Auguste prit sans coup férir , dit cependant  à la même page qu'il prit Châteauroux il est vrai , mais par surprise et que pendant lqu'il faisait le siège du Château de Levroux , qu'il  s'accomplit un miracle en sa faveur sans lequel le Château  fût resté imprenable; tenir la ville n'est rien  ,si l'on ne possède pas le château et l'on va voir toutes  les peines qu'il eut pour le prendre..

L'Année 1188 fut une année de grande sécheresse; Philipe-Auguste vint au mois d'Avril avec deux cents cavaliers pour prendre la ville et le château ; la ville fut prise  sans coup férir , mais le Château ne voulant pas se renndre , il fallut en faire le siège. Ce Châteu n'ayant presque point de défenseurs , Philippe-Auguste n'avait pas amené de matérèriel de siège  pour en faire l'attaque;; mais ne pouvait non plus être pris par la famine, il fit le projet de le prendre par la soif .Etant  obligé de s'éloigner de Levroux pour donner ses ordres aux commandants qui attaquaient d'autre villes.Philippe-Auguste donna le commandement au plus ancien officier..Le commandant fit saisir les puts des environs, et fit installer  ses cavaliers dans le parc du château , quand tout fut installé , il commanda une attaque pour entourer le château , avec de grand chevrons pour défoncer  les portes; mais l'attaque ne réussit pas, les défenseurs du haut des tours ,écrasaient  les assaillants avec des pavés, furent obligés de renoncer à prendre.le château par la force .

Phlippe-Auguste venait de temps en temps visiter  sa troupe; tous officièrs et soldats, lui répondaient ( dans le langage de cette époque qu'ils se faisaient du mau   sang, ).l'explication de ce langage se trouve dans un livre prècieux intitulé 

( Notre  Capitale Paris par Delon page 1811 au temp de Philippe-Auguste l' adjectif mauvais s'écrivait et se prononçais mau au singulier, et mauvais au pluriel; il existait à Paris à cette époque  la rue Maudétour, pour mauvais  détour, la rue Mauconseil pour mauvais  conseil,  la rue Mauvoisin pour Mauvais    voisin; nous y trouvons au pluriel la rue des Mauvais   garçons ).

La rue Mauconseil exite encore  dans le 1er arrondissement , et la rue des Mauvais-Garçons dans le quatrème; en conséquence, l' adjectif  mauvaissang se pronoçait  Mau  Sang, de sorte que le parc du château de Levroux prit à cette époque le nom de bois Mausang et qu'il porte encore aujousd'hui.

De ce qui précède, ik résulte qu'il n'y avait que deux moyenspour prendre le château, il fallait un matériel de siège considérable, ou le prendre par la soif , mais les citernes étaient pleines d'eau, et les caves pleines de vin.

Les officiers ne perdaient  pas espoir, cependant, la discipline se relâchait, la garde était négligée , et le château recevait de l'eau  potable .

Philippe-Auguste étant venu visiter sa troupe  dans les premiers jours de Septembre, apprit que le château était à la veille de se rendre, l'eau des citernes étant épuisées. Celarendit le courage aux cavaliers , qui se faisait toujours du mau sang , d'autant plus que Philippe-Auguste avait décidé de rester présent jusqu'à la fin .

Quinze jours  se passèrent sans que le châreau ne se rendit, mais il n'y avait plus d'eaudans la Céphons, les cavaliers étaient obligés de conduire leurs chevaux à l' abreuvoir de Rossillon. C' est dans ce moment que la légende place le miracle de la Céphons. Les soldats curèrent la rivière, cela ne donna point d' eau ; Philippe-Auguste commanda de creuser la fontaine de la Céphons ,et la fontaine du Gour jusqu'àla source; le lendemain, la rivière était pleine d'eau ainsique l'abreuvoir, où d'après l' histoire, les chevaux avaient de l'eau jusqu'aux sangles; cela redonna du courage à tout le monde, et mit la consternation chez les défenseurs du château ,qui n'ayant plus rien à boire, et n'ayant plus que du porc salé à manger, décidèrent de se rendre. ils ne furent pas traîtés en prisonniers, et chacun conserva son emploi au château.

La bannière du roi d ' Angleterre fut enlevée, et remplacée par la bannière Philippe-Auguste, et le château n'eut aucun mal" .Toute la ville de Levroux  fut en fête, tout le monde connaîssait Philippe-Auguste , qui, était  resté un mois  entier à Levroux , sans compter ses fréquents passages; les notables de la ville furent invités à se présenter en corqs devant  lui , pour qu'il puisse  leur parler directement, les fêtes durèrent  tant que les soldats ne furent pas tous partis.

La légende raconte que Philippe-Auguste fit mettre sept grosses pierres dans la Céphons, pour empêcher la ville d ' être inondée, ( mais cette légende est fausse,) car la fontaine tarit de nouveau en peu de jours, et resta à sec pendant longtemps encore  ( 1188 ) .

De la mort dde Raoul V II, prince de Déolsarrivéeen 1176, jusqu'à la mort de Henri  II  roi d ' Angleterre, survenue au ch^teau de Chinon, en 1189 c'est-à-dire pendant treize années, Les souverains de France et d' Angleterre  avaient pris le  Bas-Berry  pour le théâtre sur lequelils liquidaient leurs démêlés qui, pendant  ce temps on ne voit que des ravages ;sièges; combats et trahisons.

Richard-Coeur-de-Lion après la mort de son père Henri  II en 1189  monte de droit sur le Trône d' Angleterre . Avant de partir pour ce fairecouronner, il eut une entrevue avec Philippe-Auguste à Gisors; Philippe qui n'avait pas voulu se dessaisir de Châteauroux , du vivant de Henri  II , remit cette ville  et tout son fief à Richard-Coeur-de-Lion , et Richard consentit à ajouter quatre mille marcs d'Argent aux vingt mille promis par son père ,pour les dépenses que le roi de France avait faites à Châteaurou. De plus, Richard avait  abandonné Issoudun, Graçay, et touts les fiefs qui en dépendaient. De son côté Philippe-Auguste renonçait à toutes les prétentions sur le fief de Châteauroux ( Et les deux rois étaient convenus de partir ensemble pour la terre-Sainte.

Pour terminer l ' Histoire de Philippe-Auguste nous dirons que la défectuosité des frontières  de l' Est amena en France en 1214 une grande guerre de la part de l ' Allemagne.

L' Empereur d' Allemagne Othon  IV?soutenu par l' Angleterre et ayant à cette époque la domination à peu-près complète de l' Allemagne, l''Autriche et une grande partie de l' Italie, et en France, sur la rive gauche du Rhône, de la Saône et sur la rive droite de la Meuse et de L' Escaut, ,par la Belgique, pendant que le roi d ' Angleterre, Jean-sans-terre ,successeur de son frère Richard-Coeur-de-Lion tué au château de Chalus en qlqimousin en1199, faisait la guerre au roi de France dans le Poitou.Philippe-Auguste n'ésite pas, il envoieson fils contre lee roi d ' Angleterre , tadis que lui-même se dispose à résister à l' Empereur Othon, que soutiènent les contes de Flandre et de Boulogne. l'armée impériale et l'armée Française se rencontrèrent dans les champs de Bouvines, et après une lutte acharnée, et dans laquelle Philippe-Auguste  se conduisit en soldat et en Capitaine et courut  les plus grand dangers .

Les Français furent victorieux ; cette bataille dura cinq heures; les ducs de Flandre et de Boulogne  furent faitts prisonniers  et la victoire  fut considérée comme un événement National par le peuple, qui à cette occasion voulut fêter glorieusement le  vainqueur ; les fêtes durèrent sept jours, et sept nuits, comme si le peuple avait compris qu'un pouoir supérieur à celui des seigneurs vbenait de s'élever , et que désormais la France était une Nation pouvant demander à son roi justice contre la tyranies des Barons,et que la soumission de ceux-ci  au roi eût été plus g de liberté pour tousage

                                        CHARLES  MARTEL

Pendant tout le Moyen-Âge.Levroux fut un gite- d'Etape pour le passage des armées .Le premier qui l'utilisa fut le jeune Théodoric en 460 après avoire brûler la ville, et le deuxième fut CHARLES MARTEL EN 732 à son retour de Poitiers.

A dater de l'an mille jusqu'en 1453, il -y-eut presque tout le temps de la troupe à Levroux, soit de passage ou attendant des renforts pour  reformer une unité .

En 596, la France fut partagée entre trois enfants gouvernés chacun par un maire du Palais: ClotaireII, fils de Frédégonde, régna en Neutrie; Capitale Paris.

Théodebert, fils de Childebert, régna en Austrasie Capitale Metz, et Thierry, dernier fils de Childebert régna en Bourgogne, Capitale Dijon .

En 719 , Charles, fils de Pépin d'Héristal est accepté ou nommé Maire du Palais pour les trois Royaumes, le reste de la France appartenant aux Visigoths et à des Ducs indépendants.

Ce fut ce Charles , connu plus tard sous le nom de Charles Martel qui vainquit les Sarrazins à Poitiers en 732 dont il va en être parlé ( Il fut le Grand-Père de Charlemagne )

Dans les guerres que les Crecs, firent aux Perses, sous la conduite d' Alexandre -le-Grand en 330 avant Jésus-Christ, et dans celles que les Romains furent obligés d'entreprendre pour arriver à la conquête de l'Univers;  l'Arabie était oubliée et, comme étrangère à tous ces boulversements qui devaient renouveler et changer la face du monde.

Ses habitants descendants d'Ismaël fils d'Abraham et d'Agar se subdivisaient en peuplades, dont les unes habitaient les villes  étaient civilisées, tandis que les autres , étant nomades , vivaient du produit de leurs troupeaux et de brigandages.

Telle était la situation de l'Arabie, lorsqu'en  570 naquit Mahomet, qui après avoir été voyageur, marchand et soldat, s'annonça comme l'envoyé de Dieu, le plus saint et le dernier des prophétes avec mission  de continuer l'oeuvre de Moïse et de Jésus-Christ .A cet effet , résumant la Bible et l'Evangile  il reconstituait un livre qu'il appela le Coran et qui fut le code à la fois Civil, Religieux et Militaire,

La nouvelle religion fut appelée Islamisme, du mot Arabe Islam ( ce qui veut dire soumission à Dieu)

Mahomet mourut en 632, laissant sa succession, a son beau-père Abou-Beckere, et prit le nom de Calife et répandit la nouvelle  religion par la guerre et la destruction, en donnant le signal de la guerre  sainte.                 .En 711 la religion de Mahomet était devenue la religion des Indes, de l'Asie occidentale, de l'Arabie, des côtes  de la mer rouge  au la Méditerranée.

En712 , les Mahométans étant les maîtres de toute l'Espagne firent des incursions en Septimanie dont ils n'étaient s'éparés que par les Pyrénées..                                                                                                           Les Mahométants qui en Espagne  étaient dénommés les Maures, de ce fait ils ne pouvaient résister à l'envie

de connaitre les contrées, qui étaient au Nord des Pyrénées la Septimanie et l'Aquitaine, et où les appelaient d'un côté, le pillage et de l'autre , le désir  de propager leur religion .

C'est pourquoi, franchissant  la barrière qui sépare la France de l'Espagne ,ils se jetèrent sur la Septimanie, seule portion de la Gaule qui fût restée aux Visigoths, et s'emparèrent de Narbonne en  718.

Ils essayèrent ensuite de se rendre maîtres de l'Aquitaine, mais le Duc Eudes les battit et les força même  à abandonner la Septimanie et à repasser les Pyrénées. 

Malgré cet échec les  Maures  revinrent, s'emparèrent de nouveau de la Septimanie, et ravagèrent la Provence.Le Duc D'Aquitaine remporta sur eux une deuxièmes victoire, mais qui  n'eut pas les mêmes résultats quela première, attendu qu'ils conservèrent leurs conquêtes, et remontant le Rhône, et vinrent porter l'épouvante jusque dans Autun en (725 )

En 732 ,Le Calife de Cordoue lève une armée dont il donne le commandement à son Lieutenant Abdérame, avec l'ordre de conquérir la France . Aux incursions des Maures dans les provinces du midi , succède une véritable guerre des Sarrazins ainsi dénommés  en France , ayant pour but la conquête totale .

Abdérame passe les Pyrénées au col de Roncevaux ,pour venir s'emparer de Bordeaux, C'est en vain que le Duc d'Aquitaine essaye de défendre la Garonne, il est vaincu et la ville de Bordeaux est prise et livrée au pillage . Toulouse subit bientôt le même sort .Eudes est vaincu dans toutes ses rencontres avec les Sarrazins, ne trouve pas d'autre moyen pour s'opposer à leur envahissement que d'appeler ,Charles, maire du Palais des trois Royaumes du Nord et de l'Est de la France, son plus mortel ennemi. 

Abdérame, non content  de s'être emparé de Toulouses, Bordeaux, Saintes, et Angoulême, dont il brûlé les églises, massacré les populations , détruit les monastères, et s'avance sur Poitiers, dont il incendie l'église après en avoir pilllé le trésor, puis il se dirige sur Tours dont il a entendu dire que l'Abbaye de Saint-Martin est le plus rche de France.

Pendant ce temps, Charles ayant reçu l'appel au secours  du Duc Eudes d'Aquitaine qu'il attendait avec impatience son armée étant prête à l'avance, part de suite d'Orléans, passe par Beaugency , Blois, Amboise et Tours qu'il veut protéger .

Abdérame rassemble son armée, et se dirige sur Tours en passant par Châtellerault . Mais  à peine est-il sorti de Poitiers que lui apparaissent des guerriers déterminés à lui disputer le passage . Ces guerriers ce sont les Francs commandés par Charles qui vient opposer une barrière aux sectateurs de Mahomet. L'armée d'Abdérame est plus nombreuse, mais celle des Francs est plus disciplinée, et dans les champs de Poitiers où les deux armées se rencontrairent la discipline l'emporta sur le nombre ( 732 ) Abdérame fut tué, les Sarrazins vaincus et du même coup la France , la cvilisation Romaine et la Chrétienté furent sauvées. Les Sarrazins vaincus se retirèrent ravageant tout sur leurs passage, le Midi de la France fut entièrement dévasté .

Charles reçut le nom de Martel parce que disent les historiens ( il avait frappé les Sarrazins comme avec un marteau.

Vainqueur des Sarrazins,  Charles Martel ayant été prévenu que les Frisons se révoltaient en Allemagne revint en Bourgogne, passant par Chauvigny, Tournon-Saint-Martin, Mézières-en-Brenne , Buzançais, Levroux, Brion, La Champenoise, Issoudun, Chrost, Saint-Florent, Bourges Nevers et Dijon, pour y rétablir son autorité, que les intrigues des grands avaient un peu ébranlée; puis se jetant sur les Frisons, il les battit, tua leur Duc, et revint en Austrasie chargés de leurs dépouilles, et emmenant avec lui des otages chargés de répondre pour eux de leur soumission ( 734 )   Charles Martel a donc été contraint de combattre l'Islam

  Saint-Sylvaint  est le patron vénéré de l'église de Levroux : suivant la légende c'est le Zachée de l'Evangile. Envoyé parSaint-Pierre dans les Gaules vers l'an 48 , il pârt en compagnie de Saint-Sylvestre, mais celui-ci  étant mort en chemin , Saint-Sylvain le ressucite, et tout les deux, continuant leur route s'arrêtent chez un riche patricien, dont la fille  Rodène jeune et belle, était fiancée à un certain Corusculus, elle se fit baptiser par eux, et, quittant furtivement la maison de son père, elle va rejoindre en Berry dans le lieu qui leurs avaient été désigné par Saint-Pierre , à Gabatum, où ils lui font construire une grotte.

Corusculus, furieux du départ de sa fiancée, se précipite sur ses pas,avec quarante-quatre cavaliers.Qu'avez-vous fait de celle que vous avez séduite demande-t-il aux saints-hommes, " Nous n'avons séduit en aucune façon la jeune fille que vous cherchez" répond avec douceur Saint-Sylvain" nous avons ouvert ses yeux à la vraie lumière" et  disant cela il commande à Sylvestre d'amener Rodène. La jeune vierge, dès qu'elle fut instruite de l'arrivée de celui à qui elle était promise, saisit des ciseaux se coupe lenez, les lèvres et les oreilles et se montre ainsi défigurée, en présence de l'Apôtre et de Corusculus;; Saint-Sylvain la réprimande d'avoir traité si affreusement son beau visage et,reprenant les parties qu'elle avait enlevées, il les replace chacune en son lieu, si bien qu'il n'en reste aucune cicatrice. A cette vue le jeune homme , saisi de dépit, remonte sur son cheval et, s'éloigne avec les siens. Mais ils n'étaient à pas plus d'un mille  de Gabatum, en suivant le même chemin par lequel ils étaient venus dans des terre séches et arides que leurs chevaux s'enfoncent comme dans une vase molle, et sont frappés d'immobilité. Ils mettent piedà terre , et leurs jambes refusent de leurs servire; alors ils se traînent sur les coudes et leurs genoux jusqu'aux pieds de Saint-Sylvain, et implorent sa miséricorde et reçoivent le baptême..

Saint-Sylvain, ayant résolu de bâtir une église en l'honneur de Saint-Pierre demande au Seigneur de Gabatum  la permission de couper avec sa serpette le bois qu'il lui est néccéssaire. Le Seigneur se prend à rire et consent volontiers, mais en voyant le soir que la meilleure partie de ses bois abattue, il rentre dans une grande colère ,et défend à Saint-Sylvain de continuer; il ne fallait plus à celui-ci que de quoi faire un chevron, ( et voilà pourquoi un chevron à tohjours manqué à l'édifice construit par Saint-Sylvain.

D'après la légende, un autre miracle se raconte sur le même sujet.

Saint-Sylvain, construisant l'église de Levroux n'avait comme aide que Sainte-Rodène, lui apportant les pierres et le mortier dans sont tablier et, dans le même temps Saint-Silvestre construisait la Cathédrale de Bourges , mais n'ayant que pour eux deux qu'un marteau à tailler la pierre, ils se l'envoyaient l'un à l'autre dans les airs comme avec une raquette.

Vers l'an 53 c'est-à-dire avant l'avénement du cruel Néron au trône impérial romain , Saint-Sylvain était tenu en grande estime par le gouverneur romain siègan à Gabatum, pour le motif surtoutqu'il parlait la langue du Latium aussi bien que le Gouverneur; Saint-Sylvain en profita pour lui demander un emplacement pour édifier une église, et du bois pour la connstruire.Le Gouverneur lui concéda pous contruire cette église, le terrain où est situé aujourd'hui l'hospice, il lui permit de prendre dans la forêt le bois néccéssaire à cette construction, Saint-Sylvain se fit aider par deux charpentiers pour  scier le bois, et à eux trois, ils édifièrent un petit monument qui fut mis sous le nom du vocable de Saint-Pierre après son martyre, qui n'était en somme qu'une baraque en planches, mais qui prit des proportions plus grandes à mesure des besoins. Cette église dura jusqu'en 460où elle fut livrée aux flammes par les V isigoths.

 Sulpice  Sévère rapporte que vers l'an 380 Saint-Martin Evêque de Tours étant venu à Gabatum réduisit en poussière un temple que les païens y avaient. Ce même Saint guérit de la lèpre le seigneur du lieu, et avec du grain bénit, il rendit la voix aux coqs,qui ne chantaient plus depuis que Saint-Ursin le leur avait défendu, pour punir les habitants de Gabatum de leurs indifférence

Histoire du Moyen-Age.

L'histoire du Moyen-Age commence en 395 au partage de l'Empire romain, entre les fils de l'empereur Théodose . Les romains avaient déjà perduà cette époque de beaucoup de leurs puissance dans les Gaules ,les Francs; les Burgondes; et les Vsigoths dominaient dans l'Est et dans le Nord dela Gaule , cependant, le pays des Bituriges était toujours sous leur domiation :la ville de Gabatum avait toujours un Gouverneur romain, qui commandait à toute une grande contrée . Pendant tout le temps de l'occupation romaine, Gabatum fut une des villes renommée du pays des Bituriges. A l'avènement de la religion catholique, cete ville est connue à Rome dans les régistres du Gouvernemet; Saint-Pierre premier Pape et Chef de L'Eglise, envoie son meilleur disciple, Saint-Sylvain, directement à Gabatum pour y prêcher l'Evangile.

Tous les historiens ne sont pas d'accord sur l"époque où sur le nom de la ville de Gabatum fut changé en celui de Leprosus; queques-uns prétendent que ce fut en 420 mais d'après des renseignements le nom de Gabatum continua jusqu'en 460 époque où une armée romaine fut complétmlent détruite par les Visigoths, dans la plaine située entre les Terrageaux et le village du Méez, et oùla ville de Gabatum fut également détruite par les Visigoths.

LES DIFERENTS NOMS DE LA VILLE DE LEVROUX/

Krâeg de 600 avant J.C.,jusqu'à 53 avant J-C

Gabatum, de 53 avant J-C jusqu'à 460 après J-C

Vicus Leprosus, de 460 après J-C  jusqu'à 1022

Archpresbysteratus-de-Leproso, de  1022 jusqu'à 1229

Ecclesia-de-Leproso, de1229  jusqu'à 1493

Ville de Levroux de  1493 à nos jours 

mais elle porta le nom de Richelaine de 1792 à1795

Sous la domination Romaine, Lles chefs de troupe et les Bourgeois  aisés s'étaient fait construire aux environs de Gabatum de petits châteaux, qu'ils désignaient sous le nom de Villas; on y trouve encore  les noms de Villegourdain,(Villa Gordini ) Villemartin, (Villa -Martini; toutes  les autres ont été détruites , ainsi qu'une grande partie de la ville de Gabatum  détruite pas les Visigoths, qui  furent maître du midi de la Loire , de 420 à 507 époque uù Clovis les repoussa en Gaule Narbonnaise.

La plus importante de ces Villas était laVilla Mazerolla,aux Terrageaux, dans le lieu dénommé aujourd'hui la Michotterie cette Villa fut longtemps la demeure du Gouverneur Romain, et servait également à loger une grande partie des troupes qui gardaient la contrée. Cette Villa était composée de constructions diverses répendues  dans une dizaine d' hectares, où l'on trouve encore  des débris de tuiles et de pierres rougies par le feu . 

Un ouvrier a trouvé en 1860 , en faisant des trous pour planter des Noyers , des fondations de bâtiments et une très belle Mosaïque composée de petites pierres  polies  ajustées et de couleurs différentes scéllées sur une grande pierre plate, formant de superbes dessins, que l'ouvrier a brisée a coup de pioche sans en comprendre la l'importance et la valeur.

En 450 ,Aétius, général Romain gouvernait la Gaule au nom de l'Empereur Valentinien III. Déjà  ce général avait réprimé les incursions continuelles des Visigoths et des Burgondes, lorsque tout a coup  la Gaule est menacée  de la plus violente et terrible invasion que l'on à jamais vue. Ce sont les Huns qui s'avancent commandés par Attila ( qui s'intitule lui-même  le fléau de Dieu, le Marteau de l' Univers qui ne veut plus que l'herbe croisse ,,là où son cheval a passé ; il avance  emmenant avec lui  tout les peuples qu'il a trouvés sur son passage, et qu'il à conquis.

A l'annonce de l'approche du fléau de Dieu  ,Aétius rassemble son armée , les rois conquérants de la Gaule  viennent se joindre à lui , dans l 'éspérance de conserver les provinces  qu'ils ont enlevée à la puissance Romaine. A la vue de l' armée coalisée, Attila  recule , mais il est atteint par Aétius dans les plaines de la Champagne. La rencontre eut lieu près de Châlons-sur-Marne ( 451 ) , le choc fut terrible le roi des Visigoths , Théodoric et cent soixante deux mille hommes, ( selon Jornandès ) restèrent sur le champ de bataille . Attila  vaincu fut forcé de se rejeter sur l'Italie qu'il ravagea, et de repasser le Rhin ( il mouru l'année suivante ( 453 )

Théodoric, roi des Visigoths, qui fût tué à la bataille de Châlons-sur-Marne laissa  l'armée et le duché d' Aquitaine, dont il en était le souverain en héritage à son fils Théodoric ainsi que toutes les possessions au midi de la Loire qu'il avait conquises.

Le jeune Théodoric ayant rassemblé les débris  de ses troupes , les ramena  sur la Loire , avec le dessein de faire la conqête du pays des Bituriges . Il passe par Troyes, Auxerre, Cône où il traverse la Loire , passe par Sancerre qu'il ravage , ainsi que Bourges etIssoudun; puis il se dirige sur Gabatum avec son armée au commplet ( 460 ). Le gouverneur Romain qui connaissait depuis longtemps le dessein de Théodoric, avait levé une armée pour lui barrer le passage; cette armée était  placée entre la Villa Mazerolla et le village du Méez , la gaughe en avant et au Nord de ce village, ayant là forêt à côté pour se retirer en cas d'échec.

L'armée romaine était bien armée  et bien équipée mais n'avait jamais fait la guerre, tandis que l'armée des Visigoths était manoeuvrière et endurcie aux fatigues et mauvais temps.

Théodoric fait maintenir la droite de l'armée romaine par les troupes  ayant le moins de valeur, puis il lance une attaque à fond sur la gauche de l'armée romaine, la culbute et la prend à revers.

Ce fut un carnage épouvantable, la moitiè de l'armée romaine fut anéantie et l'autre moitiè faite prisonnière

L'Histoire a dénommé cette sanglante défate (Romanorum  Coedes ) Carnage des Romains, ou Rome mise à sac ( 460 ) uniquement pour cette contrée.

Les Visigoths, qui à cette époque étaient surtout des pillards ,emportant tout ce qu'il  était possible d'emporter ,et mirent le feu à tout le reste. De la Villa Mazerolla, il ne resta absolument rien, et de la ville de Gabatm, il ne resta ce qui était construit en pierres; l' église fut complétement entièrement brûlée , l'amphithéâtre des Arênes fut démoli jusqu'au ras du sol . Le Prètoire n'avait presque pas u de mal .

A la date de ce jour, la ville de Gabatum,  qui avait été prospèe pendant l'occupation romaine prit le nom  de (Vicus Leprosus ou simplement Leprosus.

Les notables romains voyant l'armée romaine anéantie, et le pays occupé par les Visigoths, retournèrent a Rome, ainsi que le prêteur, qui abandonna son logis mutilé , de sorte qu'en ( 507 )au départ des Visigoths chassés par Clovis, les habitants  décidètrent d'installer la nouvelle église dans l'ancienprêtoire;la porte de Champagne qui existe encore dans l'église actuelle, et qui lui donne une valeur inestimable, forma  l'entrée de l'église de cette époque, et l'intérieur du prêtoire ayant été débarrassé de ses cloisons, l' église se trouva toute faite.

Cette église exista  de  507 jusqu'en 1218 où elle fut remplacée par l'église actuelle dont il en sera parlé plus loin.

En (960 ) le Prince de Déols  Raoul  II ,seigneur de Levroux, tout en faisant construire le Château de Levroux, auprès de la tour e Bonnan, fit construire le clocher à côté du prêtoire devenu église, tel qu'il existe encore à côté de l'église actuelle, et y fit mettre des cloches.

De Pascal Rechaussat officier d'Académie et ancien maire de Moulin-sur-Céphons.

Dans ce que j'ai écrit jusqu'ici sur l'hitoire de Levroux ,j'ai déjà pris un léger tribut sur les grands auteurs ayant écrit sur le Berry, je préviens mes lecteurs, que pour ce qui reste à écrire, je mettrai encore à contribution les Ouvrages de Messieurs Fauconneau-Dufresne auteur de l'histoire de Déols et Châteauroux, Chevalier de la Légion d' Honneur; Louis Raynal, premier avocat général à la cour de Bourges Auteur de l' Histoire du Berry . Messieurs De -La-Tremblaiset De-La-Villegille, Auteurs des Esquisses Pittoresques de l' Indre, et de Monsieur l' Abbé  Silas  Moreau ancien Doyen de Vatan Auteur de l' Hitoire Inédite du Berry .

On me permettra de dire que j'ai reçu de beaucoup de personnes de Levroux des renseignements précieux au sujet de l' Hitoire que j'écris; ces renseignements consistent, en prèts de livres,en conseis, en critiques et en encouragements je publirai à la fin dece livre les noms de mes distingués collaborateurs.

Dans l' épisode suivant Charles Martel

Histoire de Levroux: 

Dans les temps les plus reculé , une Légion partie  du Proche - Orient  en traversant la Grèce les ( Kymeris) arrivèrent dans cette région  du bas-Berry et s'installèrent dans un endroit qu'ils dénommèrent le Méez , sur un terrain en pente face à l'Est remplis de gros arbres et d'épines , avec des sentiers dans les sens, Qui leurs fournit un asile sur et tranquille. Les Kimeris installèrent leurs tentes  sur une éminence à droite de la Céphons ( ou  éxistent encore aujourd'hui les vestiges d'un château médièval dont deux tours en bonne état )  

Ils donnêrent  à cette emplacement  le nom de Kraêg, et dans un espaces de temps assez court  toute la butte  fut couverte d'habitations formant  une ville  ( ville de Kraêg )                                                                                                                               L'Arrivée des Kymris dans la Gaule, sur l'aquelle ils établirent leur domination, augmenta considérablement là population ; les chefs Kymris possédaient une certaine instruction,, ilsavaient compris que, en traversant la Gréce, ce que c'est un gpouvernement, et que vaut un peuple soumis aux mêmes lois .

Ils avaient compris aussi également qu'il fallait une organisation militaire, pour défendre les lois établies, de sorte que cent ans après l'occupation du pays par les Kymris, ceux-ci  et les Gaëls  ne formèirent qu'un seul peuple.

Le peuple Gaulois, ayant pour limites les Pyrénées, les Alpes, le Rhin,et l'Océan. 

 La grande tribu des Biuriges, dont les limites ,étaient là Loire,l' Allier ,et la Vienne, a cette époque ils aaient là renlmée de posséder le plus grand nmbres de guerriers , et les mieux eercés de toutes les Ganules. Bellovèse, neveu d'Ambiguat, roi des Bituriges lève ne armée dont les guerriers accompagnés de leurs femmes ainsi que de leurs enfants  ( en 350 avant  Jésus-Christ ). Avaient pour but de battre les Romains, et de s'établir à leurs place dans la Péninsule Italique. Cette migration traversa les Alpes ,et vint s'établir dans le bassin du Pô , oû les Gaulois s'installèrent , et qui prit le nom de Gaule-Cisalpine, et où ils fondèrent une ville qui dénommèrent Médiolanum qui, plus tard  prit le nom de Milan.                      Ils  leurs fallut plus d'un siècle pour arriver jusqu'à Rome, dont ils s' emparèrent. Puis ayant massacré les sénateurs lui firent racheter sa délivrance au poids de l'or ; (388 avant Jésus-Christ; Malheur aux vaincus ) avaient dit le Brenn Gaulois  en ajoutant son épée au  poids de la balance où se pesait la destinée du peuple Romain.

Les Romains ne pardonnèrent jamais aux Gaulois l' incendie de Rome.

Cette invasion des Gaulois dans le Latium au sud  du Tibre fut toujours considérée dans l'histoire anciènne  comme une folie, et comme une expédition conçue par de grand enfants ; ils ètaient en possession  tranquille   du pays au Sud des  Alpes ( Surnommé  la Gaule Cisalpine comprenant tout le bassin du Pô) ils auraient pu s'en contanter                                                                                   

  Histoire anciènne  :En 59 avant Jésus-Christ Rome envoie en Gaule Jules-César a la tête d'une  armée possédant le matériel nécessaire pour une guerre  longue et pénible; il fit la conquête des Gaules en dix ans  par une guerre d'extermination . 

Jules César ,le plus grand capitaine de son temps et des temps passés, fut aussi un grand homme politiqueet un grand écrivain. Il a écrit notamment  les commentaires historiques, où l'on trouve quelques passages se rapportant à l'histoire de Levroux .

En 53 avant Jésus-Christ, Jules César envahit le Pays des Bituriges, où Vercingétorix, chef de la tribu des Avernes           ( Auvergne )  ,et général en chef des armées Gauloise , lui disputait le terrain pied à pied..

Sur l'ordre de Vercingétorix, vingt villes du pays des Bituriges sont livrées aux flammes pour empêcher les Romainsde y trouver des ressources; La ville de kraêg fut comprise dans les vingt villes sacrifiées. 

César  vainquit cependant  les armées Gauloises : la dernière bataille eut lieu à Alésia où Vercingétorix fut fait prisonnier; César de retour à Rome quelques années après, s'étant fait nommer Impérator le fit traîner à son char de triomphe, et le fit étrangler .Ayant terminé la conquête des Gaules, César de passage à Kraêg, permit aux habitants de reconstruire leur ville , mais non pas en haut de la colline, où était située la ville de Kraêg, mais en bas  dans la prairie, sur la gauche de la Céphons. Il donna lui-même à cette future ville le nom de Gabatum.Il nomma un gouverneur Romain pour y résider , et à qui il donna ses instructions pour l'établissement d'un camp et pour certaines construc-       -tions, et César ne reparut plus à Gabatum .

Le Gouverneur commença par faire raser ce qui restat de le ville de Kraêg, et sur cet emplacement fit établir un camp pour installer une cohorte de la  XIIIé légion composée de mille à douze cents hommes commandés par un Centurion il fit cnstruire ensuite une tour de sureté dans le milieu du camp, cette tour ,qui était énorme, fut contruite l'année de la naissance de Jésus-Christ  elle fut dénommée la tour Bon-An par  Saint-Sylvain à cause de cette coïncidence  ( 50 ans après  Jésus-Christ. ) les restes de cette tour furent démolis en 1842 , par ordre de Madame la Marquise d'Aigurande.

Le gouverneur fit tracer ensuite à l'Est de la ville un vaste champ de manoeunvres pour les troupes de la cohorte, et fit contruire à coté de ce champ de manoeuvres , un Amphithéâtre avec une arène pavée et sablée, ou avaient lieu à certains jours des combats de gladiateurs, et même de bêtes féroces , ainsi que toutes sortes de jeux d'adresse auxquels prenaient part les hommes de la troupe, et les habitants de la contrée . 

Les arènes étaient instalées dans un terrain à l'extrémité de la ville, ou se trouve aujourd'hui l'arrêt du Tramway dénommé les arènes .

 Dans l'emplacement des Arènes était construit l'Amphithéâtre, qui fut rasé jusqu'au sol par les Visigoths en 460 de notre ére

D'après  des sondages éxécutés par Mr l'agent-voyer Froteau en 1897, l'Amphithéâtre de Levroux devait avoir une façade de 140 mètres de largeur, ce qui démontre  l'importance de la ville de Levroux au temps des Romains               Un prètoire fut construit sur l'emplacement où est l'église actuelle: un tribunal présidé par un préteur y fut installé .Le Gouverneur avait  également son logement dans se vaste édifice.